Quand je pense à toi

Inge, quand je pense à toi (quotidiennement), ce n'est ni ta rupture ni nos retrouvailles et encore moins ton indifférence qui viennent hanter mon esprit. Non Inge, quand je repense à toi, c'est surtout l'immense bonheur qui me confortait à chaque fois que je te voyais. C'est la profonde affection que je ressentais quand je te parlais, et c'est cet extraordinaire bien être quand je t'embrassais. Est-ce d'ailleurs ces raisons qui ont gravé ces doux souvenirs de toi au fond de ma mémoire ? Est-ce pour cela que j'ai encore au fond du coeur ce profond sentiment qui nous a un jour unis ? Est-ce cela qui justifie le fait que je suis toujours là à t'attendre et à espérer un signe de toi ? Ou bien est-ce en fin de compte cette adoration que je te portes depuis que je t'ai vue la première fois et que je conserve bien à l'abri dans mon âme depuis 46 ans ? Ou bien  en fin de compte, n'est-ce pas plutôt le fait que je t'ai toujours sincèrement aimée qu'il m'est toujours impossible de t'oublier ?

02/03/2024